DVD Classik-La critique(suite12)
Le souci de Lewis n’est pas tant le réalisme (qu’il n’envisage pas comme un dogme) que l’efficacité,si bien que les deux scènes les plus réussies convoquent deux styles radicalement différents.Le plan séquence du hold-up relève d’une démarche documentaire, dont la finalité consiste, selon l’expression de Paul Schrader, à mettre le spectateur sur le siège arrière, pour en faire un témoin-complice des (mé)faits.Quant à la scène finale de la fuite dans les marais, elle est une splendide proposition de figuration tendant vers l’abstraction la plus radicale.