La critique 3 (fin)
Mais, forcément, à côté de cette aventure humaine, subsiste une aventure scientifique que les auteurs ont voulu vraisemblable. La production a sollicité la NASA dans son travail de documentation. L’équipe a visionné plusieurs documentaires sur les voyages spatiaux ainsi que quelques grands classiques du cinéma du genre.De surcroit, Brian Cox du CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) a été engagé en tant que personne-ressource sur la plateau et a pu éclairer l’équipe technique et les acteurs et leur fournir des explications importantes sur le fonctionnement du système solaire.
Ainsi, comme dans tout bon film de science-fiction, une certaine cohérence scientifique est respectée et les éléments introduits ne dénotent pas la plus grande exagération.Pour réaliser les décors, des tonnes de bois ont été utilisés. Un nombre incalculable de menuisiers, d’électriciens et d’artisans se sont mis au travail pour livrer le résultat final. Un travail mené de main de maître par Mark Tildesley qui a également collaboré à 28 jours plus tard et sa séquelle 28 semaines plus tard.
La lumière solaire, quant à elle, a été figurée par des lumières oranges et du matériel réfléchissant, le tout retouché grâce au numérique.En somme, un boulot colossal qui porte ses fruits tant le film est réussi.
*
Ne s’arrêtant pas aux simples fx pour surprendre des spectateurs acquis à sa cause, Boyle va plus loin dans sa recherche et parviendra même à épater tout le monde en faisant dévier son film vers la fin pour changer complètement de genre et de style.Une déviation qui, comme celle de la navette et des personnages, va s’avérer subtile et va changer complètement la physionomie de l’œuvre….
Par : Damien Taymans-CINEMA FANTASTIQUE