La critique 3 (suite)
A la tête du film, une équipe des plus soudée avec le réalisateur Boyle et son scénariste fétiche Alex Garland avec lequel il a notamment travaillé sur 28 jours plus tard et La plage. Bien loin de réaliser un film de science-fiction se bornant en un étalement d’effets spéciaux, Boyle décide de s’éloigner du cinéma d’esbroufe pour se plonger davantage dans la psychologie des personnages.
Cloitré dans un vaisseau avec à proximité l’astre divin et hanté par l’agréable sensation de pouvoir être le sauveur du monde, chaque personnage en vient à dévier psychologiquement. Dès lors, tentant de contrer les différents problèmes rencontrés, chacun tente de mener à bien sa mission tout en n’oubliant pas de … dénoncer l’incapacité des autres.Une intrigue naît alors:on s’accuse, on se détruit,on enferme un compagnon à la psychologie trop friable, on en envoie d'autres en sacrifice… En ce sens, le film a bien plus à offrir que ce qu’il laissait prévoir lors de la lecture de son synopsis.