Cette analyse filmique consiste en l’étude du prologue du film Le septième sceau d’Ingmar Bergman, film suédois réalisé en 1956. Cette œuvre est adapté d’une de ses propres pièces de théâtre en un acte intitulée Peinture sur bois ; pièce elle-même inspirée de ses souvenirs d’enfance lorsqu’il accompagnait son père pasteur et contemplait les peintures et sculptures moyenâgeuses de ces églises de province.

 

L’œuvre se situe au sommet de son art. On compte 41 réalisations entre 1945 et 1971 dont Le septième sceau est la 25ème. Auparavant, il est primé au Festival de Cannes en 1955 avec Sourires d’une nuit d’été.

 

Considéré longtemps comme un réalisateur au public limité, il connaît, depuis 1944 avec Tourments, un grand succès en Suède où de grandes espérances reposent sur le plus jeune réalisateur de théâtre du pays. Ce n’est qu’en 1966 qu’il retrouve une reconnaissance mondiale avec Persona.