Déjà amorcée avec La Prison, la maturation du cinéma de Bergman est, à la veille de la réalisation du Septième Sceau, déjà accomplie. L’influence du cinéma français de l’avant-guerre s’est effacée au profit d’un style plus personnel. Ville portuaire (Hamnstad, 1948) ou Monika, sont encore influencés par le cinéma italien néoréaliste, mais son style personnel s’affirme.
On trouve dans les films qu’il dirige entre 1948 et 1955, nombre de caractéristiques de l’empreinte personnelle du réalisateur : interrogations métaphysiques sur la vie et la mort (La Prison), érotisme prégnant (Monika, L’Attente des femmes, La Nuit des forains), désillusion conjugale (L’Attente des femmes, Une leçon d’amour, Sourires d’une nuit d’été), le spectacle (La Prison, Vers la joie, La Nuit des forains)…
Sa vision de la féminité en particulier détonne. Dans cette thématique, son langage cinématographique se positionne davantage du côté de la femme ; c’est au travers de leur regard que l’attitude des hommes est brocardée : les personnages féminins sont nuancés quand les personnages masculins sont au contraire typés.
Oui ben j'arrête de mettre les titres en gros...le résultat est moche...