Photos du haut : LA PRISON / Photo du bas : VERS LA JOIE (je n'en ai vu aucun des deux)
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Maturité
En 1949, Ingmar Bergman part à Cagnes-sur-Mer avec le comédien Birger Malmsten pour y écrire un scénario dans le cadre d’un nouveau contrat avec la Svensk Filmindustri. Le réalisateur est parvenu à réintégrer le giron de la célèbre société. Il a pour la première fois signé la réalisation ainsi que le scénario d’un film avec La Prison (Fängelse, 1949) et gagne en assurance.Son activité artistique est débordante alternant mises en scène théâtrales et cinématographiques ainsi que des allers-retours constants entre Stockholm et Göteborg, aux dépens de son ménage avec Ellen Lundström qui, lui, bat de l’aile. Le séjour dans la ville de la Côte d'Azur est solitaire ; Birger Malmsten est aussitôt absorbé par une relation sentimentale.
Ingmar Bergman écrit donc seul son scénario. Vers la joie (Till glädje, 1950) est tourné durant l’été. Au cours du tournage, il reçoit la visite de Gun Hagberg, critique d’une revue cinématographique. Immédiatement séduit, le réalisateur entame une liaison et, sitôt le film achevé, s’envole avec elle à Paris, rompant avec son épouse. À son retour, il s’installe avec sa nouvelle maîtresse à Stockholm.La vie du couple connaît des hauts et des bas. En définitive, les enfants que Gun Hagberg a eus de son précédent mariage les rejoignent à la fin de l’année 1950 tandis qu’un autre naît de leur union. Ingmar Bergman se retrouve à devoir entretenir trois familles. Or, les engagements manquent.