Justin Blanckaert : Anton
Critique par Lirandel (suite)
La mise en valeur du tueur ne bénéficie pas non plus d'une quelconque profondeur, mais de cela on a l'habitude, l'on se contente donc de suivre notre équipée joyeuse essayer de survivre à ce braconnier pervers qui sèmera sur son passage quelques pièges qui seront prétextes à faire couler un peu d'hémoglobine.
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Inutile de chercher ici des baignoires de sang, quelques effets seulement, des flèches qui viendront transpercer à plusieurs reprises ces corps transformés en gibier pour l'occasion et autres petites surprises mais sans plus.
Il faut mentionner les décors naturels,car ces splendides montagnes jouent un rôle passif certes, mais important, d'autant que comme je le soulignais précédemment, Abel ferry a su tirer élégamment de la photographie dont il a su associer les prises de vues acrobatiques avec un réel talent de mise en scène.Le montage est un des points clés du film puisque celui-ci se sert comme toile de fond de l'escalade.