Tout en travaillant, elle se met à peindre à la bougie dans un grand isolement et accomplit une œuvre considérable. Le collectionneur d'art allemand Wilhelm Uhde, installé à Senlis en 1912, découvre ses peintures et lui apporte son soutien.Mais il est obligé de quitter la France en août 1914, et il ne reprend contact avec Séraphine qu'en 1927, à l'occasion d'une exposition locale à Senlis. Son aide, alors, permet à Séraphine de peindre de grandes toiles de deux mètres de hauteur.
En 1929, Uhde organise une exposition Les peintres du Cœur sacré qui permet à Séraphine d'accéder à une certaine prospérité financière qu'elle dilapide au fur et à mesure. À partir de 1930, Uhde cesse d'acheter ses peintures à cause de la Grande Dépression, ce qui la perturbe gravement.