Commentaire/Analyse/critique (fin)
Le manque de parti pris à ce sujet se fait un peu sentir, d’autant qu’en parallèle, les courants artistiques de l’époque-notamment ce courant "primitif"que défendit Uhde-sont tout de même mentionnés de loin, comme par devoir de mémoire.
On pense au Van Gogh de Pialat, à la manière dont la mise en scène osait prendre parti, définissant chez son protagoniste l’acte de peindre comme une démarche tout à fait individuelle et unique, rétive à tout classement académique.
Ici, en ne se prononçant pas vraiment sur le sujet, Provost prend le risque que le cas Séraphine Louis soit perçu comme typique du mouvement « naïf » et de ses acteurs. Il y a là matière à quelque regret. Reste le portrait individuel, pour le coup manquant un peu de contexte prononcé, mais néanmoins captivant.
Benoît Smith