Commentaire/Analyse/critique (suite 3)
Ses contacts réguliers avec la nature, d’où elle tire les composants de ses toiles, s’apparentent à un rituel tout sauf « naïf », toujours pris au sérieux par le cinéaste, entre artisanat et mysticisme.Toute l’ambiguïté est là, dans cette personnalité irrégulière où on distingue de loin les signes d’un trouble profond (Séraphine Louis décédera en 1942 dans un hôpital psychiatrique), et chez qui l’acte de créer paraît relever autant du réflexe irréfléchi, illuminé, que d’une pratique savante.