L'Avventura : essai d'analyse (2)
L'Avventura est aussi une expérience cinématographique unique. « Moins strict dans son architecture narrative que Femmes entre elles (1955) ou que Le Cri (1957), le film représente toutefois un pas en avant du point de vue formel", écrit Aldo Tassone qui cite, d'autre part, Tullio Kezich affirmant qu'"Antonioni est allé dans ce film aux limites de l'inexprimé dans une ambiguïté assidûment recherchée, donnant naissance aux images les plus pures et les plus plastiques de son cinéma."Louis Seguin note également, chez Antonioni,"la volonté de pétrifier le paysage. Ni mère, ni marâtre, la nature n'est pas en harmonie avec le drame intérieur des personnages [...]"