Le Nouvel Observateur
« La Cité des femmes, ce n’est déjà plus seulement un film, c’est l’artiste, Fellini, devenu soi-même art, devenu soi-même cinéma. Alors, il n’y a plus de voies et manières. L’énergumène Cinémafellini n’a qu’à respirer et songer, sa grâce vivifiante engendre un univers de formes,de paroles,de mouvements.Cet univers est là,il vit»
Michel Cournot, 10/11/1980
Le Nouvel Observateur(2)
« La Cité des femmes n’est pas un accident, un échec abasourdissant au milieu de l’œuvre d’un génie. Comme nos maladies, il était programmé dans la vie antérieure et les films précédents de son auteur ».
Michel Mardore, 01/10/1980
Les Nouvelles Littéraires
"La Cité des femmes est un film nocturne, où se rejoignent l’obscurité du ventre maternel et celle du spectacle, nuit trouée d’étoiles, de feux d’artifices, de paillettes. Nuit mystérieuse, envoûtante, où se font et se défont les fables, les mythes qui nous hantent, nous ravissent, nous bercent et nous effraient.Alors, anti féministe, La Cité des femmes ? Ni pro, ni anti. Un poème magique et dérisoire, émouvant et burlesque, d’un indécrottable rêveur fasciné par la femme insaisissable et multiforme, doublé d’un petit enfant qui cherche son pouce en s’endormant, vaguement inquiet de la nuit qui l’entoure, et le protège pourtant si bien. La nuit de l’inconscient. La nuit de l’inconscience".
Alain Rémond, 06/11/1980
Le Monde
« La Cité des femmes n’est plus un film de fantasmes. C’est un film onirique, dont la mise en scène suit la logique du rêve, où l’inconscient se révèle (…). Sans morceau de bravoure, mais avec, de séquence en séquence, d’admirables idées de mise en scène, l’auteur de La Cité des femmes se livre à celles qu’il a si souvent utilisées, en leur demandant de le remettre au monde ».
Jacques Siclier, 08/11/1980
L’Humanité
« La Cité des femmes est une œuvre profondément fellinienne inscrite dans un univers à la fois culturel et personnel très précisément délimité, formant une sorte de rempart à toutes les attaques ponctuelles que l’on peut diriger contre elle. Il convient d’avoir cela présent à l’esprit en allant voir le film, si l’on veut conserver la marge de disponibilité nécessaire au plaisir ».
François Maurin, 22/05/1980
Minute
"Tout a long du film, on retrouve les thèmes et observations chers à Fellini. Les rêves de l’enfance marqués par les fesses cyclopéennes de la Saraghina, les fantasmes érotiques de l’adolescence, la gourmandise sexuelle de l’âge adulte, l’obsession des fêtes foraines, du cirque et de la mascarade.Passant de la truculence rabelaisienne à l’image la plus raffinée. Impudique sans jamais être vulgaire. C’est que, à l’écran plus qu’ailleurs, l’atmosphère, la laideur, la beauté, tout n’est que question d’éclairage et que, entre autres dons, Fellini a le génie de la lumière".
[S.N.], 12/11/1980
L’Humanité Dimanche
" Fellini renvoie tout le monde dos-à-dos grâce à un rêve-cauchemar-délire. Et quel spectacle il nous offre là : douloureux et pathétique, drôle et quelque peu sournois. Je l’ai dit : entrez dans ce labyrinthe et laissez-vous errer..."
Samuel Lachize, 07/11/1980