Bernice Stegers : L'inconnue du train
La Croix
« La Cité des femmes se prête à toutes les appréciations. Féministe ? Antiféministe ? Beau ou laid ? Drôle ou non ? Comme toujours, les sarabandes felliniennes échappent à l’analyse (…). Une fois de plus, Fellini dérange ou séduit. Pour le simple plaisir de laisser libre cours à son imagination et à son délire (…). Un film colossal, étincelant, plein de trouvailles qui transforme la laideur en beauté et qui corrige constamment la vulgarité grâce à des clins d’œil ou à une dramatisation excessive.S’il prône une morale,elle se fonde sur l’humour, la simplicité, l’importance de l’affectivité ».
Jeanine Baron, 26/04/1980
*
Les Echos
« Il y a ici de visages, des images, des inventions superbes et que seul Fellini est capable de nous offrir. Moins inspiré, sans doute : on a l’impression, au bout de quinze œuvres souvent magistrales, fulgurantes, que le maître, ici, se pastiche, se répète, bavarde, et qu’il a un peu perdu le fil d’Ariane qui, ailleurs, le menait magiquement–et nous avec lui–à travers les tortueux dédales de ses fantasmagories de visionnaire Cela dit, même s’il coule avec d’irritants voire d’ennuyeux à-coups, quel torrent, encore ! Or le cinéma d’aujourd’hui n’en est pas si gorgé que l’on puisse, ici, faire la trop fine bouche sans remords… »
Annie Coppermann, 05/11/1980