Tournage
Avec Innocents-The Dreamers, Bernardo Bertolucci tournait à nouveau un film à Paris quelque 30 ans après Le Dernier Tango à Paris (sorti en 1972).Le tournage a débuté le 18 juillet 2002. Des scènes ont été tournées aux abords de la Cinémathèque française, alors située dans le palais de Chaillot (16e arrondissement).
 
L’appartement des parents est au 1, place de Rio-de-Janeiro, un immeuble hausmannien alors inoccupé (à l’exception de commerces au rez-de- chaussée) avec cour intérieure (l’appartement en fait le tour),mais ce lieu de tournage(dans le 8e arrondissement de Paris)ne correspond pas nécessairement à une localisation suggérée par le scénario. 
 
Des scènes ont été tournées à l’intérieur de la Brasserie Valois du rez-de-chaussée.On dispose aussi de témoins de l’utilisation de l’avenue de Messine (proche de la place de Rio-de-Janeiro) comme lieu de tournage.(Oh oh oh!...calmos..je vous crois sur parole!)
 
Casting
Jake Gyllenhaal devait interpréter le rôle de Matthew mais en raison des scènes de sexe explicites il refusa.Leonardo DiCaprio s'était vu offrir ce rôle mais il était déjà occupé pour le tournage d’Aviator  
 
Références historiques
Avec pour toile de fond la France déchirée de Mai 68, reflet d'une jeunesse dont la voix résonne dans toute l'Europe, The Dreamers est un voyage initiatique : celui de trois adolescents testant leurs propres limites pour enfin se trouver.
 
Références cinématographiques
C'est aussi un hommage au cinéma avec de nombreuses références cinématographiques. De très courts extraits des films - comme Scarface, Top Hat et La Monstrueuse Parade pour le cinéma américain ou À bout de souffle, Bande à part (les trois héros reproduisent la scène de la course dans le musée du Louvre du film) pour les films de la nouvelle vague - sont inclus dans le film.
 
Scénario
Le scénario de Bernardo Bertolucci entretient des rapports inégaux mais évidents avec celui de Zalman King "Delta of Venus"(1995). Ce dernier fut clairement inspiré par l'œuvre littéraire de Anaïs Nin. Ce texte est une toile de fond pour le cinéaste italien qui le survole mais développe le lien "naturel" de parenté déjà présent (de manière philosophique) dans l'ouvrage de référence.
 
L'unité thématique entre ces travaux[Lesquels ?] est celle de la recherche de l'identité sexuelle, particulièrement ici dans un contexte de proximité "familiale" et de "congestion" sociale [pas clair] 
 
Anecdotes
La scène où Isabelle se brûle les cheveux était en fait un accident de tournage, mais Bernardo Bertolucci trouva qu'Eva Green avait continué à jouer si naturellement qu'il garda donc cette scène considérant même qu'elle annonçait la tournure folle de la suite des événements.