| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://tellurikwaves.vip-blog.com


 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
  • 103 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Octobre  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    29300102030405
    06070809101112
    13141516171819
    20212223242526
    272829300102

    ©-DR- PULP FICTION de Q.Tarentino p4

    30/01/2012 08:09

    ©-DR- PULP FICTION de Q.Tarentino p4


    Accueil critique

    Le film a été très bien accueilli par la critique, recueillant 94 % de critiques favorables, avec un score moyen de 9/10 et sur la base de 68 critiques collectées, sur le site Rotten Tomatoes[67]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 94/100, sur la base de 24 critiques collectées[68].

    Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, donne au film 4 étoiles sur 4, vantant la qualité du scénario, les situations et les dialogues « inventifs et originaux » et estimant que « le film ressuscite un genre vieillissant ainsi que quelques carrières »[69]. Richard Corliss, de Time Magazine, est tout aussi enthousiaste, écrivant qu'il « domine les autres films de l'année de manière aussi majestueuse et menaçante qu'un chef de gang à l'école maternelle. Il défie les productions hollywoodiennes d'être aussi futées que lui en allant aussi loin. Si de bons réalisateurs acceptent le challenge implicite de Tarantino, les salles de cinéma pourraient être à nouveau un formidable endroit où passer son temps »[70].

    Janet Maslin, du New York Times, décrit le film comme « un voyage triomphant et habilement désorientant à travers un demi-monde qui jaillit entièrement de l'imagination de M. Tarantino, un paysage peuplé de dangers, de chocs, d'hilarité et d'une vibrante couleur locale. Rien n'est prévisible ou familier dans ce monde irrésistiblement bizarre. Vous n'entrez pas simplement dans une salle de cinéma, vous descendez dans un terrier de lapin »[71]. Mick LaSalle, du San Francisco Chronicle, évoque un « film à la fois monumental et immédiatement accessible » dont l'énergie ne retombe jamais, empli d'humour noir et d'une violence quasiment chorégraphiée[72].

    Pour Owen Gleiberman, d'Entertainment Weekly, c'est la « la redécouverte du plaisir qu'un film peut apporter » où Tarantino combine « la discipline et le contrôle à une joie sauvage et absolue » avec de superbes performances d'acteurs de Travolta, Willis, Keitel et surtout Jackson[73]. Ian Freer, du magazine Empire, donne au film 5 étoiles sur 5, commentant : « Tarantino tisse un pan de l'histoire du film de gangsters avec ce film brillant et novateur. Saupoudré de grands moments et porté par des acteurs au sommet de leur jeu, le scénario astucieux, les références à la pop culture, l'amoralité jubilatoire, la musique culte et l'énergie hyperactive du film ont redéfini le genre pour l'avenir »[74].

    Peter Travers, de Rolling Stone, compare le jeu des acteurs à de la « dynamite » et évoque un film « férocement divertissant sans aucune trace de prudence, de complaisance ou de politiquement correct pour inhiber ces 154 minutes délicieusement sanglantes »[75]. Et pour Desson Howe, du Washington Post, c'est un « divertissement hypnotisant », « brillant et brutal, drôle et vivifiant, choquant par sa cruauté et désarmant par sa tendresse » et porté par un quatuor irréprochable d'acteurs principaux[76].

    Parmi les quelques critiques mitigées ou négatives, Kenneth Turan, du Los Angeles Times, estime que Tarantino « semble être à la peine dans ses effets. Certaines scènes, notamment celle impliquant un viol homosexuel, donnent une sensation inconfortable de désespoir créatif de quelqu'un qui a peur de perdre sa réputation et faisant des pieds et des mains pour choquer les sensibilités »[77]. Stanley Kauffman, du New Republic, a le sentiment que le film joue trop sur son aspect dégoûtant et qu'il « encourage l'appauvrissement culturel »[78]. Et Pour John Simon, de National Review, le film compte des moments amusants et des acteurs accomplis mais « il y a toujours quelque chose pour gâcher le plaisir » et l'intérêt suscité par la structure scénaristique ne comble « ni les moments creux, ni la superficialité »[79].

    En France, Marc Weitzmann, de Première, juge que le film est « un grand moment de jubilation » « nerveux, léger, souvent drôle », où certains dialogues « frôlent les mèches du sublime » et qui « offre une formidable galerie de personnages », les acteurs s'en donnant « à cœur joie », notamment Travolta « grandiose de regard bovin et d'allure avachie »[34]. Philippe Rouyer, de Positif, estime que Tarantino « crée un univers complexe et cohérent »« le rire est omniprésent, l'humour des situations et du langage servant de contrepoids à la tension inouïe de l'action » et où « les multiples références culturelles ne paraissent jamais artificiellement plaquées sur l'intrigue » mais « la constituent »[80].

    La rédaction des Inrockuptibles le qualifie de « parangon de junk-culture américaine » et met en avant le « génie du casting, [la] construction en boucle temporelle virtuose, [et les] dialogues hilarants portés dans le rouge comme un duel de guitares électriques »[81]. Michel Pascal, du Point, évoque un film qui « bafoue les lois de la narration classique, jouant avec le temps, les personnages et les situations en cercles concentriques » et « qui refait de John Travolta une star, dans le rôle grandiose du tueur Vincent Vega, empâté et cocaïné. Son concours de twist au resto avec Uma Thurman perruquée est devenu un morceau d'anthologie comme l'histoire de la montre de Bruce Willis, les anneaux de Rosanna Arquette, ou la torture sado-maso avec les flics homos de Los Angeles »[82].

    La rédaction de Télérama délivre deux critiques opposées : côté pour, Vincent Remy juge le film d'une « irrésistible drôlerie. Violent, peut-être, mais d'une violence surréelle, jamais racoleuse, désamorcée par le burlesque » avec « des dialogues déphasés [et] un timing déstructuré­ qui finissent par faire « la » différence » ; côté contre, Laurent Bachet évoque une « esbroufe immorale »« l'auteur ne porte aucun regard critique sur les comportements de ses protagonistes. Et pas le moindre regard sur le monde qui les entoure » et d'une « affreuse misogynie »[83]. Et pour Vincent Ostria, des Cahiers du cinéma, c'est un « film de cinéphage plutôt que de cinéphile »« le cinéaste a un vrai sens du dialogue et un culot indéniable mais à la longue cette habileté tourne au procédé, cette audace devient rapidement mécanique » et « passé l'effet de surprise, le mécanisme tourne à la routine »[84].

    En Belgique, Jacques Decker, du Soir, délivre une critique cannoise mitigée, reconnaissant la « patte » du réalisateur qui, même s'il « filme de façon très conventionnelle, excelle dans le montage survolté et aime construire les scénarios comme des pièges à rats » mais estimant qu'il « se moque de son contenu »[85].

    Distinctions

    Le film a reçu de nombreuses récompenses dont la Palme d'or au Festival de Cannes 1994, prix accordé sous l'impulsion du président du jury Clint Eastwood et qui a suscité la controverse à la fois au sein du public cannois et de la presse francophone, très divisée à son sujet et dont les favoris étaient des films plus « conventionnels » tels que Soleil Trompeur, Vivre ! et Trois couleurs : Rouge. Ainsi, Michel Ciment et Yann Tobin, de Positif, saluent ce « choix anticonformiste » qui récompense « l'audace, le jaillissement créatif et le désir d'explorer les limites de son matériau »[86] et Didier Allouche, du magazine Impact, évoque une « guerre de tranchées entre amateurs et détracteurs du film » et se félicite de sa victoire car « c'était le seul film à polémique, le seul à donner un vrai plaisir cinématographique immédiat »[87] ;

    alors que Thierry Jousse, des Cahiers du cinéma, affirme que le jury a récompensé le film uniquement car « les Américains sont là pour faire le spectacle »[88], et que Jacques Decker, du Soir, estime que c'est un « scandale » et le « plus absurde des palmarès »[89]. À l'annonce de la Palme d'or, quelques huées fusent du public, Tarantino y répondant par un doigt d'honneur[90]. Il faut attendre la sortie du film en salles pour que la presse reconnaisse ses mérites[91].

    Parmi les autres récompenses les plus prestigieuses, le film reçoit en 1995 sept nominations, dont celui du meilleur film, lors de la cérémonie des Oscars cérémonie des Oscars et six lors de la cérémonie des Golden Globes cérémonie des Golden Globes (ne remportant dans les deux cas que le prix du meilleur scénario) ainsi que neuf nominations aux BAFTA Awards (avec un nouveau prix du meilleur scénario et celui du meilleur second rôle masculin pour Samuel L. Jackson). Il est également nommé pour le César du meilleur film étranger.






    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact tellurikwaves ]

    © VIP Blog - Signaler un abus