L'HOMME QUI TUA LA PEUR (photo)
Repéré lors de l'une de ses prestations télévisées, John Cassavetes décroche en 1956 un premier rôle au cinéma dans Face au crime (Crime in the streets) de Don Siegel puis dans L'Homme qui tua la peur (Edge of the city) de Martin Ritt aux côtés de Sidney Poitier.
C'est à cette occasion qu'il se familiarise avec la mise en scène cinématographique. Les deux films lui valent aussi une certaine notoriété qui lui permettra par la suite d'obtenir des engagements qui le sortiront bien souvent de ses déboires financiers.
La même année, avec un ami, Bert Lane, il monte à New York un atelier d'enseignement théâtral : le Variety Arts Studio. Les cours s'adressent initialement à des semi-professionnels, puis s'ouvrent largement au tout venant.
On y privilégie l'improvisation, le travail de groupe l'ambiance y est studieuse. Bientôt John Cassavetes éprouve le besoin de pousser d'avantage son expérience artistique; fort de ses acquis en tant que comédien et du travail accompli dans son enseignement, il décide de passer à la réalisation : il délaisse la direction de l'atelier théâtral pour se consacrer au tournage de Shadows.
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Acteur/ Longs métrages
1951 : 14 Heures (Fourteen Hours) de Henry Hathaway
1953 : Taxi de Gregory Ratoff
1955 : Nuit de terreur (The Night Holds Terror) d’Andrew L. Stone
1956 : Face au crime (Crime in the Streets) de Don Siegel
1957 : Affair in Havana de László Benedek
1957 : L'Homme qui tua la peur (Edge of the city) de Martin Ritt
1958 : Libre comme le vent (Saddle the Wind) de Robert Parrish
1959 : Virgin Island de Pat Jackson
1961 : Too Late Blues (ou La Ballade des sans espoirs) de John Cassavetes
1961 : The Webster Boy de Don Chaffey
1963 : Un enfant attend ( A Child Is Waiting) de John Cassavetes
1964 : À bout portant* (The Killers) de Don Siegel
1967 : Les Anges de l'enfer (Devil’s Angel) de Daniel Haller
1967 : Les Corrupteurs de Brian G. Hutton, quelques jours de tournage, puis remplacé par Rip Torn)
1967 : Les Douze Salopards (The Dirty Dozen) de Robert Aldrich
1968 : Alexander the Great de Phil Karlson (téléfilm)
1968 : Rome comme Chicago (Roma come Chicago) d’Alberto De Martino
1968 : Rosemary's baby de Roman Polanski
1968 : Les Intouchables (Gli Intoccabili) de Giuliano Montaldo
1969 : Mardi, c’est donc la Belgique (If It's Tuesday, This Must Be Belgium) de Mel Stuart
1970 : Husbands** de John Cassavetes
1971 : Minnie et Moskowitz (ou Ainsi va l’amour) de John Cassavetes
1974 : Capone(?) de Steve Carver
1976 : Mikey and Nicky de Elaine May
1976 : Un tueur dans la foule (Two-Minute Warning) de Larry Peerce
1977 : A Very Special Place de Richard Donner (téléfilm)
1978 : Opening Night* de John Cassavetes (bien déprimant)
1978 : La Cible étoilée (Brass Target) de John Hough
1978 : Furie (The Fury) de Brian De Palma (ça j'ai de-tes-té!!!)
1979 : Flesh and Blood de Jud Taylor (téléfilm)
1981 : C'est ma vie, après tout ! (Whose Life Is It Anyway?) de John Badham
1982 : The Haircut de Tamar Simon Hoffs (court-métrage)
1982 : Incubus (The Incubus) de John Hough
1982 : Tempête (Tempest) de Paul Mazursky
1983 : Marvin and Tige d’Eric Weston
1983 : Fräulein Berlin de Lothar Lambert
1984 : Love Streams (ou Torrents d’amour) de John Cassavetes
1985 : King Kongs Faust de Heiner Stadler