à droite : Michèle Mercier (Angélique marquise etc...): Clarisse, la fille de petite vertu
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Le film dans son ensemble manifeste une crainte fondamentale envers le féminin. A l'exception du passant rencontré par Chico, qui a réussi à surmonter son ambivalence et à trouver le bonheur dans le mariage (il évoque, au seuil du récit, un idéal irréalisable), le film présente une galerie d'hommes incapables de vivre harmonieusement leur rapport avec la femme. Les gangsters et les frères du pianiste ont des fixations libidinales infantiles.
Lars Schmeel et Plyne convoitent des femmes qu'ils ne peuvent pas avoir. La menace représentée par le corps féminin, qui, par un retour classique de la fiction, se transforme en menace contre le corps de la femme, se manifeste dans un réseau d'images, les barreaux derrière lesquels se profile souvent sa silhouette.